Rencontre littéraire autour de l'ouvrage Traduire Assia, dirigé par Amel Chaouati, présidente du Cercle des Amis d'Assia Djebar - Jeudi 07 mars 2019 à 19h00

Organisée par le Cercle des Amis d'Assia Djebar en partenariat avec le Centre Culturel Algérien

Avec la participation de Amel Chaouati, écrivaine, de Maria Nadotti, journaliste, essayiste, conseillère éditoriale et traductrice et de Vicente Pradal, musicien, compositeur

Modératrice: Nadjia Bouzeghrane, cofondatrice et rédactrice en chef du quotidien d'El Watan en France

En Afrique, en Asie, en Europe et aux États-Unis, des traductrices et des traducteurs ont choisi de réécrire, dans leur propre langue, les œuvres littéraires d’Assia Djebar et devenir ainsi sa voix. Comment ont-ils procédé ? De quelle manière ont-ils pu contourner les difficultés liées au style poétique et au contexte socioculturel et historique de l’écrivaine ? Comment ont-ils géré la trace d’autres langues, en l’occurrence l’arabe et le berbère, présentes dans le français d’Assia Djebar ? L’ouvrage Traduire Assia Djebar dirigé par Amel Chaouati, tente de répondre à ces questions grâce à la contribution de ses traductrices et traducteurs, mais aussi des universitaires et des éditrices qui évoquent ensemble Assia Djebar dans la langue de l’Autre.

 

Amel Chaouati est née à Alger. En 1992 elle part en France pour poursuivre des études de psychologie et s’y installe pour exercer le métier de psychologue et psychothérapeute. En 2005, elle a fondé l’association Le Cercle des Amis d’Assia Djebar. En 2012, elle a coordonné l’ouvrage Lire Assia Djebar ! (La Cheminante/ Sedia). En 2013, elle publie Les Algériennes du château d’Amboise. La suite d’Abd el-Kader (La Cheminante/Sedia). L’ouvrage traite de l’histoire de l’emprisonnement en France des femmes et des enfants de la suite de l’émir Abd el-Kader qui avaient partagé sa détention entre 1848 et 1852.

Maria Nadotti est journaliste, essayiste, conseillère éditoriale et traductrice. Elle écrit régulièrement sur le théâtre, des critiques de films, des textes sur l’art et la culture pour de nombreuses publications italiennes et étrangères comme le Corriere della Sera, Il Sole 24 Ore, Artforum, Lo Straniero, Ms. Magazine, Conjonctures, Salmagundi, Internazionale. Elle est la conservatrice et traductrice de l’ensemble des œuvres de John Berger pour l’Italie. Elle a également traduit et édité des œuvres de Suad Amiry, Robin Morgan, Assia Djebar, Giuliana Bruno, Judith Butler et nombreux autres auteurs. Elle anime un blog appelé « in genere » sur le site web « Doppiozero ». Ses fréquentes visites en Palestine l'ont fait concevoir et produire deux courts métrages documentaires : Against All Odds (2006) and Under Truce – Gaza (2009).

Vicente Pradal est né à Toulouse. Fils du peintre andalou Carlos Pradal. Petit-fils de Gabriel Pradal, député de la province d’Almería sous la République. Arrière-petit fils de Don Antonio Rodríguez Espinosa, maître d’école de Federico García Lorca à Fuentevaqueros. Il a donné des centaines de concerts, aux côtés notamment de Juan Varea, Rafael Romero, Carmen Linares, Enrique Morente et Pepe Habichuela. Un compositeur en marche, qui fonde sa création musicale sur son amour et sa connaissance de la poésie classique et contemporaine espagnole. En 2000, le Théâtre de Rome (Italie) le sollicite pour la composition musicale du spectacle Les Filles d’Ismaël (texte d’Assia Djebar) mis en scène par Gigi Dall’Aglio.