Festival les 15 cents coups sous le thème "Voyageurs sans valises" - En partenariat avec le Centre des arts de la scène - Réservations : resa.cdas@gmail.com

La programmation du Festival Les 15 Cents Coups ambitionne d’être le témoin d’une jeunesse artistique en pleine éclosion, d’une génération qui s’interroge avec pertinence sur le monde qui l’entoure. Voyageurs sans valises, une thématique qui nous invite à faire une plongée au cœur du grand orchestre de l’humanité. Culture, partage, innovation, imaginaire, formation, sont les mots clefs qui président à l’élaboration du Festival, des mots qui font résonner de nouvelles utopies. www.15centscoups

 

Grappiller les kilomètres

Vendredi 9 juin 19 h : Chorégraphie : Hélène Lalllemand

Des silhouettes qui se faufilent, des corps qui se démènent, des jambes qui sautent, des dos qui roulent. Des regards qui se croisent, d’autres qui se fuient. En groupe ou en solitaire l’être humain, depuis l’origine, se déplace pour fuir, se cacher, découvrir, conquérir. Ces voyages nous transforment. Voilà l’histoire de corps en mouvement, plein de force, douloureux, fulgurants ou entravés, une histoire à explorer ensemble,

 Dans les cordes

Vendredi 9 juin 20 h : Mise en scène : Charlotte Costes-Debure

Dans un monde semblable au nôtre, une trentaine de personnages se croisent, s’affrontent, et s’accrochent les uns aux autres. Tous traversent l’existence, apportant leurs désirs, leurs principes et leurs peurs. Chacun sur leur chemin, ils parviennent à un carrefour, un point de rupture : Les voilà mis à nus. Au travail, dans la sphère intime ou dans les cercles du pouvoir, il leur faudra entrer dans l’arène et se battre pour survivre, être aimés, être quelqu’un.

Un questionnement à la fois drôle et cruel sur notre capacité à rester libre, dans une société qui nous invite si souvent à participer à notre propre servitude. Un voyage en forme de combat, où chaque étape est un nouveau round, et où rien n’est joué, tant que l’on n’est pas à terre.

Et l’art dans tout ça !

Samedi 10 juin 20h : Mise en scène : Stéphane Bernard

Dans un musée, une vingtaine de personnages, artistes, visiteurs, faux connaisseurs, hommes politiques, guides, gardiens et personnels, déambulent et s’éparpillent. Bienvenue, dans le grand bazar de la culture exposée sous toutes ses facettes. Avec un humour grinçant et décalé, nous plongeons dans une visite où l’on ne sait plus si c’est de l’art ou du… réel. On en appellera ce soir-là à la culture à tout prix, à n’importe quel prix, sinon c’est une nature dévorante et sans limites qui va nous emporter. Qu’on se le dise !

Les 7 jours de Simon Labrosse

Mardi 13 juin 20h : Mise en scène : Stéphane Delbassé – Musique : Mélissa Cadet et Emmanuel Grange – Chorégraphie : Paola Castro Yara

Simon, jeune homme sans emploi, mais pas sans idées, décide de raconter sa vie en 7 jours, afin de récolter des fonds pour partir en Afrique retrouver la fille de ses rêves. Il réunit autour de lui une petite troupe, d’amateurs, faite de « bras cassés » rencontrés au hasard, dans la rue. L’aventure théâtrale sera mouvementée, pleine de péripéties. Le voyage se fera sans valises, mais non sans idées, porté par la force et le pouvoir de l’imagination collective.

Train de vies

Vendredi 16 juin 20h : Mise en scène : Marie-Laudes Emond

Dans une gare ne fait-on que passer ?  

Certains se séparent, se retrouvent, se perdent, quand d’autres y travaillent et vivent. Une gare comme une place où se croisent les êtres qui s’aiment un peu, beaucoup, ou plus du tout, où les morceaux de vie s’éparpillent au gré de ceux qui grimpent dans un train pour prendre de la vitesse, de la distance, avec l’espoir du retour, l’illusion du mouvement, pour ne pas faire du sur-place.   Des vies en partance, le regard fixé sur les écrans d’information voyageurs et les panneaux horaires qui cadrent parfois nos destins. 

La gare comme personnage principal de la pièce, ce lieu où se mêlent les histoires des uns et des autres sous forme de tableaux, comme autant de photographies de nos vies embarquées dans un va-et-vient continu.