Centre Culturel Algérien

Dans le cadre de la célébration du 71^e anniversaire du déclenchement de la Révolution armée nationale du 1^er Novembre 1954

Avec la participation de :

Gilles MANCERON, l’historien et écrivain, qui a signé la préface de l’ouvrage

Salim ABDA, cousin de l'autrice

Ce livre est le fruit de témoignages familiaux et de nombreuses recherches menées par Sabrina ABDA avec son cousin Salim ABDA, dans les Archives nationales. Un témoignage intime et une enquête rigoureuse sur une histoire longtemps passée sous silence.

Le 8 mai 1945, alors que la France célèbre la victoire contre le nazisme, un autre drame se joue en Algérie. Dans plusieurs villes algériennes, dont Guelma, des milliers de Français musulmans (entre 10 000 et 40 000) sont massacrés dans une répression d'une brutalité inouïe. Le grand-père et les deux oncles de Sabrina ABDA figurent parmi les victimes, fusillés puis brûlés.

Témoignages de ses amis et proches dont Rachid BOUDIA, l’écrivaine Jacqueline BRENOT, le journaliste Omar ZAOUI, l’éditeur et écrivain Nils ANDERSSON et les deux filles de Djilali BENCHEIKH.

L’écrivain et journaliste Djilali BENCHEIKH est décédé le 12 février 2024. Il était un habitué du Centre Culturel Algérien où il a animé une série de rencontres avec des écrivaines et écrivains algériens, a présenté ses propres ouvrages et assister à différentes rencontres littéraires et historiques organisées  par le CCA. « On se souviendra de sa générosité et de son humour (…) et de son regard toujours plein de tendresse pour l'enfant qu'il n'a jamais cessé d'être », dira de lui l’éditeur d’Elyzad qui lui a publié Tes yeux bleus occupent mon esprit (2007),  Beyrouth Canicule (Elyzad, 2010) et Mon frère ennemi 

« Ton attachement à ton pays et à ton village les Attafs, restait le sujet et la trame pour la plupart d'entre eux et de tes contributions à des Revues et Magazine. A ce titre, une dernière anecdote : à ma question posée juste avant mon départ pour le Salon du livre de Chlef, en mai 2023 : que souhaites-tu que je te rapporte du pays, tu m'as répondu sans hésiter: "le chapeau de paille des paysans de chez moi pour remplacer le précédent". Ce fut fait (…) Nous gardons le son de ta voix et ta quête du mot juste et érudit, ton sens critique et pointilleux autour de l'actualité, ton humanisme, et aussi ton immense joie d'être grand-père. Un destin accompli d'un homme clairvoyant, juste et bon. Même si, discret sur le sujet, le Ciel pouvait attendre, ... il écrivait  dans Tes yeux bleus occupent mon esprit: pour le Paradis on a toujours le temps. Il ne va pas disparaître du jour au lendemain, puisqu'il est éternel. Qu'Allah me pardonne... «  (Extrait de la lettre de l’écrivaine Jacqueline BRENOT lue lors des funérailles de Djilali BENCHEIKH, le 13 février 2024 à Montreuil

Djilali  Bencheikh est né près de Chlef en 1944. Après des études d’économie à Alger puis à Paris, il se tourne vers le journalisme. Il a longtemps été chef d’édition à la section française de Radio Orient (Paris). Il est l’auteur de plusieurs romans dont Nina sur ma route (Zellige, 2015), Beyrouth Canicule (Elyzad, 2010) et Tes yeux bleus occupent mon esprit (Elyzad, prix ADELF, 2008). Il a participé à des ouvrage collectifs dont Mohamed BOUDIA. Œuvres (Premiers Matins Novembre éditions, 2017), Une enfance dans la guerre. Algérie 1954-1962 (Bleu autour, 2016) et à Á l’école en Algérie des années 1930 à l’Indépendance (Bleu autour, 2018).

Djilali BENCHEIKH a reçu le prix Maghreb de l'Association des Ecrivains de langue française (Adelf) 2007 pour son roman Tes yeux bleus occupent mon esprit.

Modératrice : Nadia HENNI-MOULAÏ, journaliste et écrivaine

Avec son livre Je dois faire du cash, boy, l’auteur propose une fresque historique qui s’étend des années 1970 à aujourd’hui, retraçant l’essor de l’entrepreneuriat dans les quartiers populaires, tout en interrogeant plus largement la dignité, la quête de reconnaissance et la reconfiguration des identités.

Il abordera dans l’échange avec la modératrice et le public des sujets liés, entre autres, au parcours littéraire d’Ahmed BOUZOUAÏD, les raisons qui l’ont poussé à écrire ce livre et à la méthode qu’il a adoptée pour mettre l’entrepreneuriat, l’identité et la citoyenneté au cœur de son essai.