Centre Culturel Algérien

Natif de Zahlé, premier prix du qânûn au Liban en 1973, lors d’une émission de jeunes talents, Elie Achkar, concertiste, musicologue et chef d’orchestre, acquiert sa formation auprès du grand maître libanais, M. Sabsabi, au conservatoire supérieur de musique au Liban. Il joue pour la célèbre chanteuse libanaise Fairouz qu'il accompagne de 1973 à 1979. En 1980, il s’installe à Paris, crée son Ensemble musical et participe à de nombreux festivals de musique en France et à l'étranger.

Il collabore également avec de nombreux chanteurs et musiciens arabes de renommée, comme Loutfi Bouchnak, le brillant trompettiste libanais Nassim Maalouf, Abboud Abdel-Al, Abdel Rahman Al-Bacha, Mohamad Al-Ezzabi, Souad Mohamad, Karem Mahmoud et Hani Chaker. Et c’est avec le monstre sacré de la chanson arabe Wadih Al-Safi, que la collaboration est la plus longue. Devenu son qanuniste attitré, il l’accompagne dans toutes ses tournées internationales durant une vingtaine d’années. Après plusieurs années d’études supérieures à Paris, il obtient une maitrise en sciences de l’éducation, un DEA en lettres modernes et un Master2 en ethnomusicologie et puis une thèse de doctorat en musicologie à Paris IV. Lauréat de plusieurs prix artistiques, dont la Bourse Lavoisier en 1999 et le Prix Saïd Akl (prix des Arts et des Lettres), au Liban en 2003. Son travail, basé sur les traditions musicales savantes du Moyen-Orient arabe, s’inscrit dans une démarche qui, tout en se souciant de préserver la tradition, s’évertue à donner à l’interprétation un cachet novateur et des sonorités actuelles.