Projection de "André Ravéreau et l'Algérie", un documentaire de Jean Asselmayer - Mardi 14 janvier 2020 à 19h00

En présence du réalisateur et de Maya Ravéreau, la fille d'André Ravéreau

L’architecte André Ravéreau a passé une grande partie de sa vie en Algérie, il est aujourd’hui une référence incontournable pour les bâtisseurs algériens de plusieurs générations. Sa fille Maya, architecte elle même, nous accompagne sur les lieux de ses créations et de ses recherches. Au Mzab d’abord là où il a vécu, créé, formé d’autres architectes dans « l’atelier du désert » et fait classer les oasis du Mzab au patrimoine mondial de l’Unesco. S’inspirant de la tradition pour mieux innover comme dans la construction de la poste de Ghardaïa, ou dans celle d’une très surprenante villa…

A Alger où il a travaillé à la préservation du patrimoine ancestral de la Casbah, en décrivant fidèlement les principes de sa construction en phase avec des préoccupations actuelles, telles le choix de matériaux respectueux de l’environnement et évitant le gaspillage d’énergie, ce dont témoigne l’architecte Yasmine Terki, grande spécialiste des matériaux en terre. Certes il n’a pu ralentir la destruction de la Casbah en bute à des lenteurs administratives, mais ses ouvrages font plus que jamais autorité.Son principe de base est le constat que c’est le » site qui créé la ville » ce qu’il explique à une jeune architecte quelques temps avant sa mort en octobre 2017, et en l’illustrant dans l’étude d’une œuvre contemporaine d’Alger « l’aérohabitat », où il a vécu et œuvré.

Jean AsselmeyerPremier film sur TF1 en 1975 « La bande à Baader », réalisé avec Pierre-André Boutang. Nombreux sujets sur « Métropolis », Arte : Mahmoud Darwich, Harold Pinter, René Vautier, Rachid Koraïchi, Mohamed Harbi et des documentaires dont « La bataille de la production » , « Alger regards d’en face », avec l’architecte Jean-Jacques Deluz, « Ils ont choisi l’Algérie » et « Ils ont rejoint le front » sur les européens qui ont participé à la guerre de libération. En préparation, coréalisation Malika-Sandrine Charlemagne « Gilberte et William Sportisse, un couple des combats »