Concert de musique malouf constantinois avec Mohamed Redha Boudebagh - Samedi 11 janvier 2020 à 20h30 - Entrée 15 euros

Natif de Constantine, Mohamed Redha Boudebagh est considéré comme l'un des chanteurs de référence de musique malouf, un style de musique d’héritage arabo-andalous. Il a grandi dans une famille d’artistes, où la musique lui est devenue comme une seconde nature. Il a pu ainsi évoluer à travers la pratique de chants spirituels aissaoui. Il était l’élève d’illustres Cheikhs tels que le Cheikh Belkacem Abdecharef, l’icône du style aissaoui de la région. De 1986 à 1994 il entame sa carrière artistique à la zaouia aissaouie de Constantine, ce qui lui a permis de prendre part à de nombreuses festivités locales et à des événements internationaux, que ce soit au travers l’expression du chant ou du luth, instrument pour lequel Redha prouve son talent de musicien confirmé.
En 1996, Mohamed Redha Boudebagh crée l’Association culturelle "EL ROUBI" qui avait pour but de promouvoir de nouveaux talents. Il n’a depuis cessé de gagner en notoriété à travers l’Algérie avec de nombreuses participations dans les médias locaux et nationaux. De 2000 à 2005 il enchaînera sa présence au club des artistes algériens à Alger, scène sur laquelle il mettra à l’honneur la musique aissaoui et malouf. Ses participations nationales seront le tremplin vers des opportunités à l’étranger qui lui permettront de se produire en France et en Angleterre, où il représentera les couleurs de la musique arabe andalouse:
- 2002, Festival international France, participation dans le cadre du jumelage entre les villes de Grenoble et Constantine, l’année culturelle de l’Algérie en France.
- 2003-2008, concert ponctuel à Londres et dans le reste de l’Angleterre.
- 2011, Tlemcen capitale de la culture • 2015-2015, clôture du festival Constantine capitale de la culture arabe 2015-2016, chef d’orchestre de musique avec l’office national de la culture de l’information. Il a, en outre, aussi fait son apparition sur les écrans arabes et algériens sur : « Saharat El Madina » (soirées de la ville) réalisé par Samir Guennaz, « Dakirat El Jassad » (mémoires du corps) d’Ahlem El Mostaghanemi, série du cheikh Ben Badis, réalisée par Ammar Mohcene. Reconnu dans sa carrière artistique, Redha a reçu de nombreux prix à l’échelle nationale et internationale. Il est considéré pour avoir enrichi le répertoires musical algérien et plus particulièrement prouvé sa passion et son expertise pour la musique arabo andalouse et aissaoui. Ses talents d’auteur, compositeur et interprète se comptent à travers quatre albums, dont deux albums produits en France.