« De nos frères blessés » De Joseph Andras - Vendredi 2 novembre à 20h30 - Entrée 15 euros
Vendredi 2 novembre à 20h30
Pièce de théâtre présentée conjointement à l’exposition L’Algérie pour mémoire. Témoignages autour de « la Question » 1958-2018.
Mise en scène : Fabrice Henry
Production : Collectif Satori
Avec : François Copin, Clémentine Haro, Vincent Pouderoux, Thomas Resendes
Création lumière/vidéo : Till Piro-Machet
Musique : Pauline Rambeau de Baralon | P.r2b
Chargée de diffusion : Eléonore Damoison
Comment éclairer d’une autre lumière l’Histoire nationale ?
Qu’est-ce que la justice ?
Que vaut la destinée d’un homme quand elle croise la raison d’Etat ?
De quel côté se situent la violence, la «terreur» ?
Quelle vérité, quels mensonges font notre Histoire ?
"En 1956, Fernand Iveton, Français d’Algérie, pose une bombe dans un local vide de son usine : explosion prévue après la fin du travail pour ne blesser personne. La bombe n’explose pas mais il est arrêté, torturé, et condamné à la peine capitale.
De nos frères blessés est le premier roman de Joseph Andras. Une écriture au couteau, précise comme une partition, retrace en parallèle l’arrestation d’Iveton et sa condamnation ; sa rencontre avec sa femme ; la formation de ses convictions politiques. L’idéalisme d’un homme qui rêvait de liberté pour tous, et a payé le prix de la raison d’Etat.
Quatre acteurs le transmettent comme un conte populaire, convoquant une assemblée politique autour d’un arbre à palabre. On se réunit là, dans le noir, pour raconter ; et c’est déjà un rite, une transe entre l’Histoire et le Mythe."
Comment éclairer d’une autre lumière l’Histoire nationale ? Qu’est-ce que la justice ? Que vaut la destinée d’un homme quand elle croise la raison d’Etat ? De quel côté se situent la violence, la «terreur» ? Quelle vérité, quels mensonges font notre Histoire ?
Interroger le roman de Joseph Andras, et cette histoire occultée, c’est proposer d’explorer collectivement notre mémoire de la guerre d’Algérie, dont les conséquences ont façonné la France et l'Algérie actuelles. S’arrêter pour réfléchir à notre histoire, c’est une alternative à un monde qui ne cesse de se courir après sans trop savoir où il va ni d’où il vient.
La compagnie
Satori : « Éveiller durablement les consciences »
Satori, ce sont 4 comédiens et metteurs en scène, rencontrés en écoles. Clémentine Haro, François Copin, Fabrice Henry et Thomas Resendes fondent ce collectif en 2014. Chacun des artistes fondateurs de Satori est libre de ses créations. Nous travaillons régulièrement avec des artistes qui n’appartiennent pas à la compagnie, qu’ils soient acteurs, musiciens, créateurs lumière ou vidéo, scénographes… C’est cette libre association qui permet à chacun des projets de la compagnie d’être singuliers, bien que portés par le même noyau. Nos spectacles n’assènent pas une vérité : ils sont le reflet de notre diversité, de notre ouverture sur l’extérieur et de nos rencontres.
Satori travaille à ce que son théâtre puisse se jouer partout, être vu, entendu de tous.
La tournée 2018-2019 :
20 octobre à Artéphile (Avignon)
13 novembre 2018 à 20h Le mémorial, Camp de Rivesaltes
Du 9 au 17 mars 2019 Instituts Français d’Algérie
10 mars IF Oran
12 mars IF Tlemcen
14 mars IF Alger
16 mars IF Constantine
17 mars IF Annaba