Centre Culturel Algérien

Une Voix exceptionnelle

En plus d’avoir une voix exceptionnelle et d’être une vraie artiste de scène, Myriam Soltane est aussi auteure et compositeur de la plupart des chansons qu’elle interprète. Elle possède cette grâce rare et cette tessiture particulière aux grandes voix de la chanson arabe telles que Oum Kaltoum, Ismahane, Fayrouz et Warda; mais aussi de la chanson algérienne avec Fadila Dziriya dans le Hawzi et Simone Tamar dans le Malouf. Myriam Soltane propose une interprétation dynamique et originale. Elle chante le Malouf comme elle aurait aimé l’entendre: plus rythmé, plus joyeux et festif. De la nouba classique, elle met en évidence les passages les plus dansants avec des compositions et des arrangements modernes. Elle mêle aujourd’hui avec justesse la musique malouf traditionnelle et des sonorités contemporaines. A son actif plusieurs CD, dont « l’âme de la corde » en 1997, où elle a repris des grands classiques de la musique orientale, Oum Kaltoum en tête. En 1998, elle a participé au CD de Juan Carmona »antes ».

Kamel El Harrachi fait partie de cette génération de musiciens attachés au genre chaâbi et soucieux de le voir évoluer avec son temps. De son vrai nom Kamel Amrani, l'artiste à repris le nom de scène de son défunt père Dahmane El Harrachi, afin de perpétuer sa mémoire. Kamel interprète ses propres compositions et celles de son père. Il a travaillé l'orchestration et a écrit ses propres textes, inspiré des anciennes.

Cheikh El Hasnaoui, El Hachemi Guerouabi, Mohamed El Anka, entre autres maitres de la musique algérienne qui ont inspiré Kamel Mesbah et participé à forgé un chanteur du accompli, dont le répertoire reste attaché à cet héritage musical. Sa passion pour la musique, le chaâbi en particulier, est née dans son quartier de Kouba (Alger), où il évoluait avec ses copains aussi férus de musique que lui. « La musique, c’était mon occupation première, mon hobby qui accompagnait ma vie. Je l’ai pratiquée avec mes copains du quartier en usant d’instruments de fortune, des bidons d’huile en guise de percussion et de guitare."

Un chemin…Un destin D’origine

Tunisienne, Hend Zouari est issue d’une famille de musiciens. Très tôt, son père lui enseigne le Qanun. Elle arrive à Paris pour poursuivre ses études de musicologie à la Sorbonne. Paris est le véritable point de départ de la carrière artistique de Hend Zouari. En 2009, elle sort son premier album, L’envol, mélange de musiques orientales avec le flamenco. Dans la capitale de l'Hexagone, elle développe sa musique. Elle garde l’esprit ouvert et perfectionne son jeu du Qanun en pratiquant des techniques d’autres instruments, comme, celle de la harpe ou de la guitare. Pour l'artiste, Paris est un véritable carrefour de rencontre avec d’autres styles musicaux. Mais elle n’oublie pas son pays natal, ses souvenirs d’enfance à Sfax, l’héritage culturel qui lui est transmis. Dans cet album, elle rend un hommage au grand poète Tunisien révolutionnaire, Abou Kacem Chebbi, sur quelques titres.