Centre Culturel Algérien

Rabie Houti : Violon / Chant

Lead Pedro Coudsi : Batterie / Pad / Chœur

Benjamin Michel : Basse / Moog / Machine / Chœur

Quentin Aubignac : Guitare / Chœur

Benjamin Saubion : Saxophone / ChœurArabo-andalou-Rock-Électro

La création du groupe est née de la volonté de Rabie Houti, violoniste reconnu de la scène oranaise dont le répertoire arabo-andalou a toujours été une invitation au voyage.Établi à Montpellier, le Rabie Houti Band viendra fêter ce soir la sortie de son nouvel album.

Né à Alger, Rédha Bouriah suit, dès son plus jeune âge, les enseignements des célèbres associations de musique classique arabo-andalouse, Essendoussia et El Fan Wal Adab, affiliées à l’École d’Alger. Plus tard, il s’installe à Paris et intègre la formation de musique classique arabo-andalouse El Mawsili. Parallèlement à ce parcours artistique, au sein de ce grand ensemble d’une quarantaine de musiciens (il y est soliste vocal et au piano), Rédha Bouriah poursuit un projet personnel dans un autre genre musical : le Chaâbi. Ce style musical qui dérive de l’arabo-andalou, intimement lié à la ville d’Alger, et né au début du XXème siècle, remplit une fonction similaire à celle du fado portugais ou du blues américain ; le chanteur y exprime sa tristesse et ses déboires.

Création artistique : Sonia Bouyahia

Arrangement du spectacle: Madina Yahiaoui

Ce nouveau projet est porté par deux musiciennes, Sonia Bouyahia et Médina Yahiaoui, interprètes de l'École andalouse du maître Sadek Béjaoui d'Algérie. A travers ce spectacle, elles emmèneront les spectateurs dans un voyage musical spirituel traversant les deux rives méditerranéennes,dans un répertoire revisité riche et varié.

Natif de Constantine, Mohamed Redha Boudebagh est considéré comme l'un des chanteurs de référence de musique malouf, un style de musique d’héritage arabo-andalous. Il a grandi dans une famille d’artistes, où la musique lui est devenue comme une seconde nature. Il a pu ainsi évoluer à travers la pratique de chants spirituels aissaoui. Il était l’élève d’illustres Cheikhs tels que le Cheikh Belkacem Abdecharef, l’icône du style aissaoui de la région. De 1986 à 1994 il entame sa carrière artistique à la zaouia aissaouie de Constantine, ce qui lui a permis de prendre part à de nombreuses festivités locales et à des événements internationaux, que ce soit au travers l’expression du chant ou du luth, instrument pour lequel Redha prouve son talent de musicien confirmé.