Centre Culturel Algérien

Les sons du Touat, du Gourara teintés de blues et de jazz vont croiser ceux du Chaâbi, du Diwane et du Ghiwane pour tisser des séquences aux rythmes et mélodies hypnotiques. Voie (Tariqa), tracée. Les corps exulteront, les visages s'illumineront. Transe ! Communion des êtres qui s'animent.

Jérôme Cormier, chanteur de dhrupad, est formé pendant 12 ans par Ustad Sayeeduddin Dagar, qui fut le dernier représentant de la 19e génération de cette illustre famille (dont étaient les frères Dagar). Il se produit pour la première fois en Inde en 2008, lors de la 34e Dhrupad Mela de Bénarès, où il est honoré d’une médaille d’or. Suivent de nombreux concerts en Europe et en Inde, en solo et aux côtés de son maître.

Natif de la Casbah d'Alger, élève de Hadj M'hamed El Anka, Abdelkader Chercham est "spécialiste" du genre Djed. Il trouve une assistance poétique auprès de Hadj Braîhiti qui l'encourage. Doué d'une mémoire photographique des Qacidates, il interprète en une soirée plus de trois quacidates successivement. Ce brillant interprète de la chanson chaâbi a su être, grâce à sa persévérance, un espoir de ce genre musical dans les années 70.

 Amina Karadja, la digne héritièreAncienne élève du prestigieux conservatoire de Tlemcen, Amina Karadja est la digne héritière de ce patrimoine raffiné, qu’elle perpétue avec bonheur et grâce, de sa voix transcendante et mélodieuse. Amina, dotée d’une voix aussi entêtante qu’un parfum de jasmin, est tenue comme une des meilleures valeurs de la chanson « classique andalouse ».