Centre Culturel Algérien

En écho avec la dernière citation de l’ouvrage « Comment écrire quand tremblent les ruines sous le silence des mots ! », deux poètes palestiniens, Nida Younis (de Ramallah) et Anas Alaili (Paris), déclameront quelques-uns de leurs poèmes 

Sophie CLANCY (voix) et  Mohamed DELMI (mandole) qui est le co-compositeur de la musique avec Tarik BECHIRI.

Parfois, la guerre s’installe sans se déclarer et se poursuit sourdement sans jamais s’achever. C’est ainsi qu’elle échappe aux pages de l’Histoire comme c’est le cas depuis des décennies en Palestine. Le présent recueil cherche ici à en témoigner. L’auteur, au long de quarante-deux ans de tribunes et poésies inspirées du « conflit », oppose une autre narration que celle qui tient à la description journalistique des événements.

A l'occasion de la semaine de l'Afrique (UNESCO)

Modérateur : Abdelkader Djemai, écrivain et journaliste

Professeur des Universités, Université d’Alger 2 et Le Mans Université. Spécialiste de littératures comparées africaines, l’écrivain algérien Benaouda Lebdai a remporté le Grand prix de l’essai Moussa Sow 2024.

Benaouda LEBDAI a publié une soixantaine d’articles et une quinzaine d’ouvrages dont une biographie critique de Winnie Mandela  Winnie Mandela : entre mythe et réalité Casbah Éditions en 2022 et L’Harmatan Guinée. Son ouvrage Afrique du Sud : Histoire et littérature a reçu le Grand Prix de l’Essai 2024 Moussa Sow, à La Rentrée Littéraire du Mali. Il a organisé une dizaine de colloques internationaux en Algérie, en Martinique, en France, aux États-Unis, au Bénin et en Guinée. Benaouda LEBDAI est responsable scientifique de L’Espace Afrique au Salon International du Livre d’Alger (SILA). Il est critique littéraire (El Watan, Africa Book Review et Le Point Afrique).

Avec la participation de :

Amar Mohand-Amer, historien et écrivain

Gilles Manceron, historien et écrivain

Kamel Beniaiche, journaliste et écrivain 

Le 8 mai est une étape importante dans l’histoire du mouvement national algérien. Ce jour-là, les pages des résistances populaires et de la révolution par les lois sont définitivement fermées. Pour de nombreux historiens algériens, français et américains, le 8 mai est la dernière étape des résistances, soulèvements, révoltes et revendications du peuple algérien depuis 1830. Hocine Ait Ahmed, jeune militant de cellule PPA du lycée de Ben Aknoun (Alger) alors qu’il n’avait que 16 ans, approuve : « Mai 1945 a ouvert une nouvelle étape historique à laquelle devraient correspondre des formes de luttes et d’organisation neuves.»